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Voir aussi : Les
débuts du radiosondage 1920-1945 - Les radiosondes à tubes
de 1940 à 1970 - Principe
du barocontacteur -
Sur la photo ci-contre, parue en
première de couverture du numéro de janvier 1943
de la revue étatsunienne "Electronics", on distingue
une radiosonde dont l'allure est celle de la AN-AMQ-1D mais ce
peut être aussi bien une sonde du National Bureau of Standards
que de l'US Weather Bureau.
Historique
La nomenclature de codification du matériel militaire américain
(Army et Navy) nous indique que la référence AN-AMQ-1
peut se décomposer en :
A = Piloted Aircraft
M = Meteorological
Q
= Special or Combination (T = Transmitting)
et que AN-AMQ-1 correspond à "AM-Modulated Radiosonde;
manufactured by Bendix"
L'exemplaire présenté ici est en effet vraisemblablement
fabriqué par Friez, une filiale de Bendix corporation comme
le précise l'inscription sur le tube contenant l'hygristor.
Une date marquée au tampon à l'intérieur
d'un rabat précise son âge : "JUN 21 1945",
confirmée par une autre inscription "JUN 19 1945"
portée dans un coin de la feuille d'étalonnage.
Caractéristiques
Dimensions : Lg=205mm, larg=115mm h=195mm
Masse : 940g sans piles mais avec le sachet de dessiccateur
Fréquence : 72 MHz
Alimentation : pile réactivable à l'eau
Puissance d'émission : entre 100 et 200mW
Description
Elle se présente sous la forme d'une boîte en carton
comportant plusieurs ouvertures :
- au-dessus : entrée de la cheminée dans laquelle
se trouve les capteurs. Elle permet d'accéder à
la feuille d'étalonnage et au tube contenant l'hygristor
(repère C).
- au dessous : sortie de la cheminée
- en bout : accés au boîtier des piles et au barocontacteur
(repère P).
La préparation de la radiosonde consiste d'abord à
installer l'élément sensible du capteur d'humidité,
un hygristor dont la résistance électrique varie
en fonction de l'humidité de l'air. Il est stocké
dans un petit tube en verre fermé hermétiquement.
Un sac dessicant marqué "PROTEK-SORD contents 8 ounces"
occupe l'emplacement des piles. L'opérateur le remplace
par des piles réactivables
à l'eau qui fourniront la tension de chauffage du filament
et celle d'anode.
L'antenne (repère A) est un doublet filaire constitué
de deux brins d'une longueur totale de 2m environ. Un des brins
est lesté par un plomb, il jouera le rôle de contrepoids
au brin accroché sous le ballon.
Capteurs
Pression : barocontacteur avec une seule capsule de
Vidie, 16x5 niveaux
Température : thermistance
Humidité : hygristor de couleur claire
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Compartiment piles, émetteur...
à l'opposé de la cheminée des capteurs (A) Piles (K) Système de mesure et de codage (Tx) Emetteur |
Entrée de la cheminée
des capteurs, le support des capteurs est sorti de la cheminée
métallique. (C) Cheminée métallique (E) Courbes d'étalonnage sur une grande feuille de papier pliée (U) Cachette de l'hygristor dans son tube bien emballé (T) Thermistance (capteur de température) (cassée) |
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L'élément sensible
du capteur d'humidité est un hygristor, une lame de plastique
métallisée sur les bords et revêtue d'une
préparation de sels dont la résistivité
varie en fonction de l'hygrométrie : nitrites de potassium
et de sodium, chlorure de lithium, bichromate de sodium... |
Le barocontacteur extrait de son
logement. La capsule de Vidie (rep. P) en se dilatant
provoque le déplacement du curseur C sur la piste
B. Selon la position du curseur ce sera la thermistance du capteur de température ou l'hygristor du capteur d'humidité qui seront sélectionné. |
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(B) circuit BF de modulation
par sous-porteuse manipulée par le barocontacteur (L) Self du circuit oscillant de l'émetteur (T) Tube 3A5, double triode |
L'antenne, repliée pour le stockage. On voit le plomb de lestage du brin pendant |